Il était une fois ... ( Mélanie <3 )

Mélanie haussa un soucil.

C'est quoi la première chose ? Demanda-t-elle, curieuse.

Je suis désolée, je suis obligée de garder ça pour moi. Répondit Léo, honteux.

Hey! Non! C'est injuste ! Moi je te dis tout ! Réplica Mélanie, voulant savoir. Sinon je te laisse là, tout seul ! Dit-elle en faisant sa moue Mélanienne. Allez dit moi !

0kay. Soupira Léo, trop faible pour refuser quoique ce soit à Mélanie. Le truc que je préfère chez toi ce sont tes ... seins. Il soupira, c'était carrément débile. Après tes yeux et ton sourire.

Mélanie éclata de rire. C'était trop fort.

C'est vrai ? Je ne m'attentais pas à ça dutout ! Dit-elle en se calmant. Elle se remit en place, embrassant Léo dans le cou au passage.

0ui, euh, oublie pas je suis un garçon. Balbutia Léo, en se rendant compte ensuite qu'il s'enfonçait encore plus. 0ui, enfin, euh, bon, je vais me justifier dessus non plus.

Mélanie souria.

C'est drole. Dit-elle en lui caressant les cheveux. C'est quoi le programme ensuite?

Qu'est ce que tu as envie de faire ?

S'enquit Léo.

C'est ta soirée. Je suis à ton service.

C'est vrai ? Oh... Mélanie écarquilla les yeux qui s'illuminairent. D'abord j'veux du chocolat, on doit bien pouvoir avoir ça ici non ? Dit-elle en souriant. J'ai envi de profiter de tout ce soir. J'veux pas dormir.

Du chocolat ? Répéta Léo, avec un sourire suspicieux. Devait-il rappeler à Mélanie qu'il détestait le chocolat ? Peu importe. Il sauta sur ses pieds. Je vais voir au restaurant de l'hôtel si ils en ont. Tu préfères au lait, ultra noir, blanc, avec des noisettes ... ?

Au lait, s'il te plait. Dit-elle en croisant ses jambes sur le lit. Oh, mais c'est vrai que tu n'aimes pas...Bah, prend toi ce qui te fait plaisir alors, autre que du chocolat. Dit-elle en souriant.

Tu es un ange. Dit-elle en lui donnant un bisous sur la joue.

Léo sourit, ravi. Il sortit de la pièce et trottina jusqu'à la réception du restaurant. Moins d'un quart d'heure après être parti, il était de retour dans la chambre, un tablette de chocolat pour Mélanie avec des tranches de pains délicatement coupées et une coupe avec deux boules de glaces à la pistache pour lui.

Je kiffe la pistache. Commenta Léo en se rasseyant sur le lit. J'espère que ton chocolat te plaira. Il paraît qu'il est suisse.

Ce sont les meilleures ! S'exalta Mélanie en scruttant la tablette. Hum...c'est vrai que c'est super bon aussi la pistache ! Bah...faut que j'arrête ! J'suis trop gourmande, ça me perdra. Dit-elle en regardant la boule de glace. Mélanie se mit assise, appuyée contre le bout du lit et les coussins. Elle ouvrit sa tablette et croqua un morceau du chocolat.

Merveilleux ! Commenta-t-elle en souriant.

Ah oui ? Sourit Léo. Tant mieux.Il prit une nouvelle cuillerée de sa glace à la pistache. La mienne aussi. Trop miam-miam. Le jeune homme fronça les sourcils devant sa propre bêtise. Comme si parlait comme un gosse de 5 ans lui venait naturellement. Hum ... Tu veux goûter, mon amour ?

Mélanie rigola.

T'es...mais t''es... vraiment unique Léo ! Dit-elle en plaisantant en s'approchant de lui et sa glace. Oh...si ca te dérange pas oui ! Je t'aurais bien proposé du chocolat mais... enfin bon...

Elle piqua un morceau de glace et l'apporta à sa bouche puis savoura.

Miam, trop bon !

C'est bien d'être unique. C'est mon aspiration dans la vie : Être unique. Répondit Léo avec un sourire et en reprenant sa glace à la pistache. Hum ... J'adore. Mais j'aime encore plus les glaces à la goyave.

Jamais gouté. Ca n'a pas un gout bizarre ? Demanda Mélanie en imaginant de la goyave glacée.

Non, c'est trop bon. Miam-Miam ! S'exclama t'il, exalté. Par contre, ma maman adore la glace à la jujube mais alors moi, pas trop du tout. Mais la glace au kiwi c'est bon par contre.

C'est quoi la jujube ? J'connais même pas ! S'exclama Mélanie, surprise pas le nom de cet aliment. Jujube ? Franchement, drole de nom ! Elle rigola.

J'voudrais pas qu'on m'apelle comme ça en tout cas!

C'est un fruit méditerrannéen, assez spécial. Répondit Léo, en bon connaisseur. Pour une fois. Il sourit. Moi je trouve ça rigolo comme mot. Pas toi ? Avec Emma, une fois on s'amusait à réciter des mots bizarres ou marrants.

Si ! Très, c'est amusant, pas commun dutout. Ca fait...exotique ! Dit Mélanie en souriant. Faudra que je goute à ça, tu crois qu'il y en a par ici ?

P'têtre. Répondit Léo avec un haussement d'épaule pour marquer son incertitude. Mais tu vas sûrement payer ça drôlement cher. Enfin, le jeune homme rit, tu n'a s pas de problèmes d'argent toi c'est vrai.

Ouais, peut être, c'est pas pour ca que je jète l'argent par les fenêtres, surtout en ce moment... J'ai de l'argent certe car mon père est obligé de m'en versé mais il ne me donne plus que le strict minimum autorisé par les avocats depuis...la mort de ma soeur. Avoua Mélanie. Elle n'avait jamais parler de ça à ses amis, personne. Pourquoi révélait-elle cela à Léo ce soir ? Aucune idée, sans doute car c'était un bon moment aux confidenses.

Mon père est un c*n fini, il veut me priver de tout parce qu'il me croit responsable de tous les malheurs de ma famille. Peut être qu'il n'a pas tord, sans moi, il aurait été plus heureux c'est certain. Heureusement que ma mère a fait quelque chose pour me protéger, sans ça, j'aurais encore plus de difficultés que toi. Dit-elle en souriant à Léo, il n'y avait pas de quoi dramatiser de toute façon. La vie est comme elle est, faut bien l'accepter un jour.

Oh ! S'insurgea Léo. Ne me dis tout de même pas que tu crois vraiment que c'est toi qui est responsable de la mort de ta mère. Ce n'est pas parce que ton père te renvoit cette image de toi que c'est la vérité.

J'en sais rien Léo. Je...parfois je doute, je me déteste et je maudis ce qui m'a fais comme je suis aujourd'hui. Dit-elle en haussant les épaules. Il faut quand même avouer que si j'étais plus là, sa vie aurait été bien plus...simple et heureuse. Après, je fais ce que je peux moi. C'est déjà bien assez dur comme ça sans que je me mettes à m'appitoyer sur mon sort.

Elle croqua dans son dernier carré de chocolat.

J'ai fini par accepter, c'est tout. Si lui ne le supporte pas, j'y peut plus rien.

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