Bah oui mais que voulez vous ? ( Léo chou)

Helena avait encore du quitter l'académie en urgence, sa mére avait fait une crise...
La jeune fille rabatta ses cheveux bruns derriére ses oreilles avant de renverser son visage en arriére pour l'appuyer contre le mur blanc qui délimité la salle d'attente pour le bureau du directeur.
Jamais elle aurait voulu revenir. Jamais.
Le sac qu'elle avait prit en hate il y a deux semaines était posé à ses pieds chaussés de sandalette noir.
Jamais elle n'aurait voulu partir. Jamais.
Il y a deux semaines elle était heureuse, il y a deux semaines elle pouvait espérer que désormais tout irait bien, il y a deux semaines elle commençait à devenir Helena, une fille qui s'accepte et qui veux aller de l'avant avec son merveilleux petit ami....
Mais maintenant ?
Elle soupira, une larme quitta ses yeux bleus verts, elle l'essuya d'un revers de bras rageux, ne prenant pas garde au mascara noir qui se deposa sur sa veste blanche.
Et maintenant elle n'avait plus de mére, plus de famille, et si sa se trouvait plus de petit ami. Oh et peut-être même plus d'école.

Mademoiselle Adams, le directeur vous attend.

La voix résonna dans sa tête. Super pensa t'elle ironique en se levant de son siége pour suivre la secrétaire du directeur et pénétrer dans le bureau. Monsieur Wardof la regarda avec condésandance.

*Je n'ai pas besoin de votre pitié !*

Oui sa ira, non je n'ai pas besoin de temps, je veux retourner en cour, avoir une vie normale...

Merci de ne pas me renvoyer Monsieur.

Le reste des paroles du directeur se perdit, aprés tout l'important c'est qu'elle puisse rester à Nogare, sa seule maison dorénavant. Elle sourit, laissa le directeur la raccompagner à la porte aprés un long entretien puis se retrouva denouveau dans ce fichu couloir, seule.

Léo ouvrit la porte qui menait à la salle d'attente du bureau de Monsieur Wardof, avec une telle appréhension que ses mains tremblaient sur la poignée de porte. Il venait de se faire pincer par Edward entrain de dormir dans le lit d'Helena Adamas, dans le dortoir des filles d'Ambrose. Expérience très humiliante, vu qu'il s'était fait tirée du lit, vêtu uniquement d'un boxer noir. Le surveillant lui avait hurlé qu'il avait 10 minutes pour s'habiller et retrouver Monsieur le Directeur dans son bureau. Si ce pauvre crétin savait que ça fait depuis 1 semaines, soit depuis le retour d'Emma de Rio de Janeiro, que dès que le couvre-feu fut tombé, il accourrait dans le dortoir d'Ambrose pour y passer la nuit. Il était presque toujours avec ces filles ces derniers temps, elles restaient presque toujours en bande, en petites princesses de Nogare, menées par Emma qui avait l'air tellement majestueuse à leurs côtés.

Léo aimait bien ces filles. Elles étaient marrantes et belles, avec de longs cheveux de poupées. Ce qu'il aimait le plus, c'est qu'elles étaient aux petites soin pour lui. Avant qu'ils aillent se coucher, elle s'amusait avec lui, comme l'aurait fait un enfant avec son ours en peluche. Elles le serraient dans leur bras, lui collaient sans cesse des bisous sur la joue, s'amusaient à le coiffer, bavardaient, jouaient. Et Léo était aux anges, il adorait être le centre d'attention. Et malgré, que les filles se baladaient toujours en chemise de nuit bien trop courtes pour son pauvre petit coeur ou qu'elles aient essayer au moins 5 fois de le faire jouer au jeu de la bouteille, il avait héroïquement survécu à toute tentation. Il avait juste suffit qu'il regarde le plafond ou répète " non " pendant 10 minutes. Et vers 1 heures du matin , Léo se traînait jusqu'au lit d'Helena. Et c'est là que tombait la fatidique question quotidienne.

Demandai l'une des filles.

Répondait toujours Léo.

Et là, le jeune homme ne répondait rien et feignait de dormir.

Et puis zut, depuis quand avait-il besoin de se justifier sur le pourquoi il avait envie de dormir dans le lit d'Helena ? Elle lui manquait, point à la ligne. Même si Léo ne se sentait pas encore amoureux, la présence de la jeune fille lui manquait terriblement. Il se languissait d'elle et c'est pourquoi, Léo souriait dès qu'il se glissait dans les draps d'Helena, parfumé de son odeur légère et unique. Malheureusement au bout de quelques jours, les draps s'étaient imprégnés de la senteur muscée et boisée du jeune homme.

Le seul inconvénient dans tout ça, c'était que tout les matins, lorsqu'il descendait prendre son petit déjeuner, il croisait Alexandre. Estupido Francès ! Il n'arrivait pas à l'encanderer, parce que le nouvel amoureux de Mélanie était parfait. Enfin presque, Léo comptait bien lui dénicher au moins un petit défaut. En parlant de la jeune fille, Léo ne lui avait plus adresser la parole ni un regard depuis la promesse qu'il lui avait faîte à la Maison Hantée. De toute façon, les filles d'Ambrose qui était d'une beauté intimidante, lui faisait bouclier au cas où Mélanie voulait venir lui parler. Il ne comptait pas faillir à sa paroles. Eux deux étaient des inconnus à présent.

Léo s'arrêta sur le pas de la porte, arrangea encore ses cheveux pleins d'épis, se passa la main sur son menton qui n'était pas rasé et tira sur son tee-shirt qui était froissé. Verdict, il était pathétiquement débraillé. Il releva ses yeux bleus anxieux et les écarquilla de surprise en voyant qui se tenait devant lui. Instinctivement, il se précipita vers Helena et la serra dans les bras, longuement à l'etouffer. C'était une étreinte désespéré, elle lui avait tellement manqué. Et encore, c'était une litote. Ca ne dura que 30 secondes car la porte s'ouvrit et Léo sauta sur le côté et regarda à peine l'imposant Directeur qui se tenait devant lui.

Rodriguez !

Cria Monsieur Wardof, le visage rouge de colère. Il commençait à en avoir assez des bavures de cet élève.

Dans 10 minutes, je suis à toi. Attend toi à passer un mauvais quart d'heure, fiston.

Sur ce, il laissa Léo, tête baissée à tripoter ses bracelets en cuir brésilien et retourna dans son bureau en claquant la porte et marmonnant des choses inaudibles. Léo releva la tête et ses yeux, ses lèvres et son visage tout entier souriaient. Il prit la tête d'Helena entre ses mains et l'embrassa sur les lèvres.

Mi amor, mi tesoro.

Sursurra Léo qui se mettait à parler en espagnol.

Tu m'as tellement manqué.

0h ! Mais tu es brune !

Il sourit et embrassa la chevelure brune de la jeune fille.

Tu es superbe. Superbe. Tu m'as manqué.

Répéta t'il encore.

Helena se tenait encore devant la porte du bureau du directeur, elle ne savait pas trés bien où aller, certes Nogare était sa maison mais à chacun de ses nouveaux départs elle s'y sentait étrangére à son retour.... Devait-elle retourner dans son dortoir histoire de se détendre et poser ses affaires ou devait-elle retrouver Léo qui lui avait manqué ? Mais est ce que Léo l'avait attendu, qu'avait-il fait pendant ses deux semaines ? Lui en voudrait-il d'être partit ? De n'en avoir fait qu'a sa tête ? Peut-être aprés tout elle ne lui avait même pas écrit mais quand elle était partit il y a deux semaines elle pensait revenir dans un ou deux jours maximums comment aurait-elle pu prévoir l'imprévisible ?
Elle était à ce stade de ses réflexions quand le bel espagnol avait franchit la porte... elle était dos à lui qui venait d'entrer mais son coeur avait bondit, reconnaissant sa démarche et sentit son parfum unique que sa mére lui avait concté.... Elle se retourna, laissant tomber son sac, le reçevant contre elle. Elle noua ses mains autour de son cou, tellement heureuse de le retrouver....elle en espérait pas tant. Dieu merci Léo n'avait pas changé. Elle répondait à ses baissers, un sourire ravie et réconnaissant aux lévres.

Tu m'as manqué aussi....tu ne peut pas imaginer à quel point.

Avoua t'elle en le serrant éperduement contre elle. Elle se retenait pour ne pas éclater en sanglot, tout ce qu'elle avait vécut ces derniers jours l'avait profondement boulversés mais elle s'était interdite de pleurer, de craquer, mais là retrouver Léo....

Léo la serrait contre elle, un peu surprise par toute la tension et l'inquiétude qui émanait de la jeune fille. Que s'était-il passé ? Déjà qu'elle était parti sans rien lui dire, il avait sérieusement déprimé. Et puis il la retrouvait dans le bureau du Directeur et elle semblait à deux doigts d'exploser.

Helena,

Commença Léo d'un ton doux. Il guettait la porte du coin de l'oeil.

Qu'est ce qu'il y a ? 0u étais-tu ?

Il n'avait pas longtemps avant de prendre la route pour l'Enfer où pendant un moment, il allait se faire hurler dessus. Il espérait donc qu'Helena lui dirait ce qu'il y a sans se faire prier. Il la serrait contre lui, l'apaisant en lui caressant les cheveux.

Helena posa son front contre le torse de Léo, elle ne voulait vraiment pas en parler ici devant ce bureau et surtout pas comme sa à la va vite... Elle se contenta de soupirer. Elle articula doucement, les yeux fermés, les mains sur les hanches du garçon.

Ma mére.

Elle savait qu'il comprendrait qu'elle désirait en parler un peu plus tard si possible, dans un endroit où elle pourrait parler tranquilement, elle n'avait pas envie de faire un mélodrame devant le bureau du directeur.

Quoi ta mère ? Qu'est ce que ...

Léo n'eût pas le temps de terminer sa phrase et encore moins d'attendre la réponse d'Helena car la porte imposante du bureau du Directeur venait de s'ouvrir et Edward attendait, un sourire sadique aux lèvres, que Léo entre. Ils se fichaient de lui, là ? Ca ne faisait pas 10 minutes. Pas déjà quand même ? Il ne voulait pas quitter Helena. Pourtant, Léo dû s'y résoudre et d'un pas traînant entra dans le bureau de Monsieur Wardof. La porte se referma brutalement et le silence ne dura pas.

Le jeune homme ne sût pas si Helena était resté mais au fond, il espérait que non. Le Directeur hurlait tellement fort qu'elle avait certainement tout entendu. Ca ne dura pas longtemps finalement. Le temps que Monsieur Wardof lui fasse comprendre qu'il n'était pas normal de dormir avec les filles et de le coller en corvée de vaisselles avec les elfes pendant un mois.

Que je ne te surprenne plus là bas, Rodriguez.

Cria Monsieur Wardof, en ejectant Léo de son bureau sans ménagement. Le voir furieux était effrayant.

Sinon, je te renvoi chez tes parents quelques jours. Adams ! Mais que faîtes-vous encore là, nom de Dieu !

Marmonna t'il avant de s'eclipser.

Mademoiselle Adams,

Ricanna Edward.

Si j'étais vous, je changerez mes draps.

Conclua t'il avant de refermer la porte derrière lui.

Il laissa ainsi, un Léo, rouge de honte entrain de tirer nerveusement sur ses bracelets, au point de manquer de les casser. Pourquoi tout le monde prenait un malin plaisir à être sadique dans cette Académie, tout ça lui échappait.

Helena avait attendu Léo en se rasseyant sur le siege qu'elle avait occupé il y a quelques minutes auparavant, elle n'avait plus envie de le laisser pour le moment, elle avait besoin de lui, de sa présence réconfortante.... Elle essaya de ne pas prendre attention aux paroles que vociférait le directeur mais elle ne pouvait s'empecher d'entendre quelques brides de la conversations :"Ambrose" "dizaines de filles " "inconvenable" "c'est pas la premiére fois".... Elle ferma les yeux, inspirant un grand coup, une vague de dégout montant le long de son corps. Elle se leva avant que la porte ne s'ouvre mais trop tard Léo et Edward sortait déjà. Elle eut la nausé à la remarque du surveillant. Ce type était vraiment un pervers. Elle ne lui répondit pas, ce jurant de lui faire payer un jour son cynisme.

Tu as encore mis le directeur dans une colére noire !

On parlerait du reste plutard pour l'instant elle avait besoin de changer d'air pour ne pas vomir.

Il n'est jamais content avec moi.

Riposta Léo, piteusement.

Peut-on sortir d'ici que je ... t'explique ?

Il était quasiment sûr que tout ce qui venait d'être dit et qu'Helena avait très certainement entendu allait être mal interprété. Evidemment. En plus, tout cela avait été innocent. A part son pétage de câble avec Mélanie, il avait été irréprochable. Il avait aidé Lily, il avait même fait une trêve d'une journée avec Will, il avait accepté d'aider Jade dans son ascension à devenir une grande peintre en posant pour elle et il avait rattrapé la moitié de ses devoirs en retard. Et il avait, d'accord dormi dans le dortoir des filles d'Ambrose et était devenu leur mascotte, mais c'était parce qu'Helena lui manquait et dormir dans son lit l'aidait à supporter l'attente.

Il n'était pas vraiment content de moi non plus....

Répondit-elle sur le ton de la conversation. Bien une explication, oui pourquoi pas à condition qu'il ne lui sorte pas des choses terribles genre tu m'as laissé tomber et balbla mais au moins aprés sa elle saurait à quoi s'en tenir. Elle acquiesa de la tête croisant les bras sur sa poitrine et l'entraina un peu plus loin dans les couloirs. Elle se planta face à lui, son regard dans le siens. Le suppliant de la prunelle de ne pas lui faire de mal et elle fessait sa sans le savoir.

Léo répondit par un haussement d'épaules. Ce vieux croûton de Wardof n'était jamais content de toute façon alors ... Il attendit de se retrouver dans le couloir avant de s'appuyer contre le mur. D'abord les baisers, après les explications. La main du jeune homme tâtonna en direction de la hanche d'Helena, puis glissa sur ses reins et la serra avec une force inouïe contre lui. Sa bouche suivit le contour de sa mâchoire puis explora le creux du cou de la jeune. Puis, il amena ses lèvre sur celles d'Helena, cependant que ses doigts trituraient ses hanches. Puis, il la relâcha.

Je ne sais pas ce que tu as entendu.

Comment Léo en lui caressant la joue.

Mais c'est une méprise. Je n'ai rien fait avec les filles de ton dortoir. Depuis, le retour d'Emma du Brésil, je reste tout le temps avec les filles d'Ambrose et du coup, le soir je dors là-bas. Mais ce n'est pas la seule raison, il y en a une autre et pas des moindres. C'est parce que tu me manquait atrocement et dormir dans ton lit m'aidait à supporter ton départ si brusque. Surtout que je ne savais pas pourquoi tu es parti. Je tiens beaucoup à toi, tu sais.

Helena s'était laissé embrasser savourant ses baissers qu'elle avait tellement cru ne jamais retrouver puis elle écouta attentivement ses explications qui n'en étaient pas vraiment mais qu'elle apprécia davantage car elle savait qu'il était sincére, il avait ce petit sourire tout mignon si bien qu'elle savait qu'il ne mentait pas. Elle sourit, rassurée, le trouvant tout à fait craquant.

Tu dormais dans mon lit ? Je t'ai vraiment manqué alors ?

Demanda t'elle avec un sourire avant de l'embrasser sur le front, les paupiéres, le nez, les joues, la bouches.

Je suis désolé d'être partit sans te prévenir je ne pensais pas.... j'avais peur de ne pas te retrouver à mon retour.

Ben oui, banane. Répondit Léo, d'un ton bourru. Imagine que je t'ai cherché partout pendant 2 jours. C'est plutôt moi qui ai cru ne jamais te retrouver, tu vois.

Il sourit. Maintenant ce n'était plus qu'un mauvais souvenir, il avait passé Nogare au peigne fin, les deux jours suivants le départ mystérieux d'Helena.

Tu peux m'expliquer maintenant ? S'il te plaît. [/List]

Helena sourit à sa remarque oui elle était bete, elle l'était toujours en ce qui concernait cette relation si belle qu'elle avait avec lui et qu'elle voulait conserver à tout prix.

J'ai du rentrer chez moi, mon pére m'a envoyé un courrier me disant que maman était à l'hopital et qu'elle avait fait une nouvelle crise....

Elle parlait calmement, comme si elle pessait chaque mot et qu'elle avait récitait ce terrible récit des dizaines de fois.

Je n'ai pu lui parler que deux heures avant qu'elle ne s'endorme à jamais. On ne sait pas à quoi est du la crise, mon pére dit l'avoir trouvé au bas des escaliers...

Elle s'arreta, fermant les yeux. Inspirant, expirant. La suite n'avait pas d'importance sa resterait un secret de famille....

Oh non. Instinctivement, Léo attira Helena contre lui et la pressa contre son torse. Bien trop choqué pour prononcé quoi que ce soit, il cherchait cependant quelques choses à dire. Pourtant son coeur battait d'un rythme irrégulier, causé par la panique. Il ne savait jamais comment se comporter dans ce genre de situation, ni comment souhaiter ses condoléances. On ne pouvait pas dire " Ca va aller " parce que non, après avoir perdu sa maman ça ne pouvait pas aller. Et dire que l'on était désolé ? C'était tellement dérisoire.

J-Je ne sais pas quoi dire, ma princesse.

Balbutia Léo en l'embrassant à plusieurs reprises sur la tempe.

Je suis là moi. Je ne te laisserai pas. Je vais t'aider du mieux que je peux.

Helena sentait son coeur battre contre son oreille, elle savait qu'il resterait et l'aiderait mais elle ne savait pas si c'était une bonne ou mauvaise chose... elle n'avait plus envie d'y penser, elle n'avait pas envie de pleurer.

Merci mais sa ira ne t'en fais pas...

Elle avait laché ses mots plus pour la forme que pour le fond car elle même ne savait pas si elle irait un jour mieux. Elle ne savait même pas si en ce moment elle était triste, en colére, ou contente, soulagé pour sa mére qui n'aurait plus à souffrir....

Euh ... Ok.

Bon, Léo ne s'attendait vraiment pas à cette réponse en fait. Mais bon, ce moment il se faisait tellement rembarrer de tout côtés qu'il n'y prêtait même plus attention. Il resta silencieux, se contentant de serrer Helena dans ses bras puisqu'apparement ce qu'il disait n'avait aucun effet.

Ne prend pas mal se que je t'ai dis, je suis soulagé que tu sois là et que tu veuille m'aider...

C'est vraie la présence de Léo l'appaiser, elle avait craint de ne plus le retrouver à son retour, mais elle ne voulait pas qu'on s'attarde plus longtemps sur le décés de sa mére, quand elle aurait comprit le pourquoi du comment oui mais avant non, elle devait avoir l'esprit clair et mettre le chagrin de côté.

Ta présence me rassure, c'est comme un paume sur mes pleurs et mes douleurs mais pour l'instant je ne crois pas que je soye prete à parler de sa ou même à la pleurer...la pleurer sa serait admettre qu'elle soit partit et sa je n'y arrive pas pour le moment....

C'est vrai ?

S'écria Léo, ravi. Il se calma aussitôt, son enthousiasme était mal placé.

Très bien, ma princesse. Tu pourras venir me parler dès que tu en ressentiras le besoin. C'est normal d'entrer dans une période d'isolation et ne de pas avoir envie de parler de ses problèmes de ci tôt. J'ai déjà eu ce besoin plusieurs fois et même récemment alors ... Je comprend.

Je n'en attendais pas autant de ta part...

Répondit-elle sincére en se hissant sur la pointe des pieds pour l'embrasser, un gros bisous de merci. Elle passa une main dans ses cheveux et dégagea une méche rebel qui lui tombait toujours sur le haut du sourcil...

J'ai eu peur de ne pas te retrouver à mon retour....

Murmura t'elle sans vraiment savoir pourquoi elle avait besoin de le lui dire.

Léo sourit, un peu crispé. Il lui revenait en tête ce jour malheureux sur le port où il avait embrassé Mélanie et c'était fait jeter ce qui avait suivi une dispute malheureuse et un profond dégoût pour lui-même et surtout pour la jeune fille. Du coup, il regrettait ce baiser horrible et c'était à moitié pardonner. Rien que ça. De toute façon, maintenant Mélanie et lui n'étaient même plus amie grâce à son idée de génie. Donc, il n'allait pas culpabiliser, n'est ce pas ?

Mais pourquoi ? D'où te viens cette crainte injustifiée ?

Helena haussa les épaules et secoua la tête, elle ne savait pas d'où lui venait une telle idée aprés tout entre Léo et elle tout allait bien. Elle releva les yeux vers lui avec un sourire coupable.

Tu me connais je doute toujours pour un rien, je suis la pire angoissé que doit porter le monde....

Sur ça, je ne peux être que d'accord.

Rigola Léo.

Il ne comprenait pas toujours d'où venait l'inquiétude et la méfiance d'Helena. Il essayait toujours de lui prouver qu'elle était belle et qu'il adorait être avec elle. Pourtant, la jeune fille restait toujours aussi angoissée.

Je vais t'apprendre à être optimiste, tu verras.

Je n'attend que sa !

Répondit elle avec un sourire. D'ailleurs elle commençait à être optimiste du moins jusqu'a ce que sa mére ne meurt.... Elle avait commençé à apprendre mais la vie lui avait montré que c'était stupide. Seulement auprés de Léo elle arrivait de moins en moins à être cette fille angoissée et pessimiste. Etre prés de ce garçon joyeux et si merveilleux lui redonnait toujours gout à la vie.

Vrai ? C'est trop de la banane !

Lâcha Léo, inventant ainsi une nouvelle expression ridicule. Il adorait faire ça.

Il lui fit un petit dans le cou puis le prit la main et commença à se diriger vers le couloir principal, où circulait la plupart des élèves. Déjà, il fallait quitter cet endroit glauque qu'était le couloir du bureau du Directeur. Ca lui fichait toujours les jetons.

Déjà, toi et moi ça va devenir officiel aux yeux de tout le monde, de toute la Terre et même de la galaxie. Et puis, là, tu vas me laisser t'organiser la plus belle journée de ta vie.

Helena se laissa entrainer par Léo dans le couloir principal, elle allait protester qu'on allait les voirs quand le garçon avait laché ces mots qu'elle attendait depuis déjà un petit moment; une relation officielle.... N'importe quelle fille de cette école se serait contentait d'une relation non officielle ou même que d'une seule nuit avec Léo Rodriguez mais être sa petite amie sans que personne le sache lui avait parru affreux, bien sur sa ne changeait rien entre eux et quand elle avait accepté cette situation elle pensait réellement qu'elle l'accepterait bien mais petit à petit le doute et la jalousie c'était insinué en elle et elle avait voulu d'une relation exclusive aux yeux de tous pour ne pas qu'une autre tente de le lui piquer... Et là il le fessait sans qu'elle lui demanda. Helena sourit et se mordit la lévre inférieure, les yeux brillants de joie.

Tu es sur que c'est ce que tu veux ?

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