Le retour des trois Inséparables ( Tout le monde okay ? =D )

( 0wii, j'exige tout le monde sinon je vais me sentir mal aimée (u) Quitte à après faire des sujets à part mais celui-là pr mon Come-back, i want everybody. Siou plaît ? )

Retour à la case départ Nogare. Emma Petterson, la belle brunette, la reine déchue de Nogare était assise à l'une des tables de la Grande Salle. Retourner à Nogare était pour elle une impression de se retrouver dans un Enfer remplie de fleurs, dans une cage pleine de vent. En liberté sans l'être. Mais elle s'était résolut à y retourner, et la voilà donc installer ici, à sucer une sucette Fraise-Vanille que lui offrait tout les midis sont Léo. Elle tourna sa tête de quelque milimètres afin desentir l'odeur rassurante et enivrante de son ami de toujours.
Emma retira la sucette de sa bouche et passa sa langue sur ses lèvres sucrées. Son autre main était posée tendrement sur la cuisse de Will, son protecteur. Se savoir entouré ainsi, Emma l'Angoissée se sentait apaisée, mais ses yeux bleus marines restaient toujours hagards et effrayés.
Comme après ce soir-là, où tout avait basculé.

FLASH-BACK.

'' Ce sont ceux qui mériterait le plus d'être heureux qui n'arrivent pas à attraper le bonheur. Bonheur versatile qui leur file entre les doigts. ''

Emma n'avait tenu guère longtemps dans l'étouffant Nogare. Depp si mal en point, si méconnaissable. Son coeur se tordait et hurlait de douleur. Elle ne pouvait plus tenir. Elle préférait le voir mort plutôt qu'ainsi. Sa vie n'était qu'un echec et elle ne voulait pas mourir à Nogare. Elle se sentait mourir en elle ... Comme à petit feu. Tout ça à cause de l'amour. Elle commençait à comprendre qu'il ne serait pas pour elle.
Deux jours après, elle s'enfuyait. Mais pas seule. Ses deux amis, Will et Léo avait voulu la rejoindre. Mais aucun des trois n'avaient posés des questions quant à leur fuite respective. Ilsétaient simplement partis, étaient montés dans un train, avaient pris un avion & s'étaient installés au Ritz de Paris.
Ils dormaient toute la journée, la nuit Will sortait et Emma pleurait sans s'arrêter, rouler en boule dans les bras de Léo. Léo toujours là, à supporter la moindre de ses crises d'hystérie, de colère où lorsqu'elle avait besoin de frapper quelqu'un, qu'elle avait besoin que ce soit Léo, il se laissait faire. Sans rien dire de plus que des mots doux. Elle ne l'aimerait jamais assez celui-là.

Et ce fameux où soir, où Léo à contre-coeur avait dû la laisser seule parce qu'il avait dû aller faire quelque chose d'important pour lui, grâce à Will, Emma était rester seule. Elle avait trop bu, trop fumé et s'était retrouvée sur le balcon, à regarder comme une illuminée les voitures des parisiens passer à 15 mètres en dessous. Elle avait recommencé à faire le bilan de sa vie, et elle l'avait trouvé encore plus misérable qu'auparavant dans l'état de solitude intense dans laquelle elle se trouvait. Elle avait commencén, stupidement à monter par dessus la rembarde du balcon, s'ouvrant gravement le bras au passage. Emma n'eut même pas mal, elle laissa le sang couler sur sa peau glacée et se retrouva quasiment dans le vide. Même pas un pas et elle tomberait. Le sang ne s'arrêtait pas mais Emma ne s'en souciait guère, elle observait le vide avec curiosité. Comment est-ce de mourir ?
La jeune fille se retourna, comme si elle espérait que Depp arriverait la sauver comme la dernière fois à la Tour de Divination. Mais il n'y avait rien. Personne. Et son téléphone sonna dans la poche du survêtement qu'elle avait emprunté à Léo. C'était un appel d'un hôpital parisien qui empêcha Emma d'atteindre enfin son but morbide.

FIN FLASH BACK.

Au souvenir de cette épisode, Emma ne pût s'empêcher de remonter la manche de son cardigan bleu marine en cachemire et d'observer sa profonde cicatrice qui se trouvait sur sa bras. Grâce à ce soir là, elle avait grandit. Avait pris conscience de l'importance de la vie, même de la sienne qu'elle trouvait toujours injuste, sans but précis mis à part à la mort mais ils étaient là, tout les deux et jamais elle voulait les quitter. Sans elle, ils seraient seuls, sans eux, elle ne serait rien.

Léo Rodriguez était dans la lune. Encore plus qu'avant. Il était carrément ailleurs coupé du monde dans lequel il était censé vivre. Les épisodes vécus à Paris l'avait renfermé sur lui-même, rêveux à l'extrême et avait une peur de la réalité. Il avait échappé au cynisme mais était devenu le genre de personne qui ne veulent plus affronté la réalité de la vie.
Il mangeait mécaniquement sa part de tard à la myrtilles, tout en songeant ( Comme ce qui se produisait 10 fois par jour ) à ce soir à Paris.

FLASH-BACK.

'' Les hommes n'aiment pas de la même manière que les femmes. Sauf certains exception qui font passé le bonheur de leur bien-aimée avant le leur. ''

Léo avait voulu partir dès qu'il avait appris que sa mère, qui ne changerait pas dans sa stupidité apparement, s'était recasée avec un vieux riche crétin qui profitait de sa jeunesse pendant qu'elle profitait cupidement de son argent. 0u allait le monde ? Léo était choqué, décu par sa mère. Tellement qu'il coupa les ponts. Il ne l'aurait jamais imaginé ainsi.
De plus, tout ce qui se passait dans sa tête par rapport à Nolan il devait prendre du recul. C'est pour cela qu'il suivit Emma sa meilleure amie de toujours et Will au passage qui était venu. Léo, bien que réticent au début, ne regretta pas ce voyage qui permis aux deux jeunes hommes de construire une amitié entre eux.

Léo détestait les plans foireux, malgré qu'il s'y mette toujours dedans. Mais Will avait décidé de lui faire plaisir en lui faisait rencontrer ... Asseyez-vous ... Azusa, ce très ancien mais néanmoins toujours présent amour japonnais.
Léo n'avait rien dit sur le coup. Bien trop sous le choc, évidemment. Ce soir, il allait revoir Azusa. Avec des yeux emplie de surprise, d'émotion et de peur, il s'était emparé du billet avec l'adresse de l'hôtel où il devait retrouver Azusa. Il remercia Will. Il n'y avait plus aucune rivalité entre eux, rien qu'une profonde amitié. Will, comme à son habitude, ne répondit que par un sourire et se prépara à sortir. Comme toujours.
Léo était descendu à cet hôtel. Son coeur s'était gonflé de tant d'émotion, qu'il en avait suffoqué. Azusa était toujours aussi belle, non ! magnifique. Elle était superbe. Azusa semblait elle aussi stressait car elle jouait avec une bague, qu'elle tournait inlassablement entre ses doigts. Lorsqu'elle apperçut Léo, elle a laissé tombé avec un bruit aigu sur la table et se leva d'un bond. Elle failli lui sauter dans les bras mais se ressaisit :
«Ton ami m'a dit que tu serai à Paris. Il savait que j'y passerai pendant que tu y serai. Il est impressionant ! S'écria t'elle dans un anglais teinté d'un délicieux accent et d'une voix enfantine. Léo ne disait rien. J'ai suivi mon mari pendant son voyage d'affaire ennuyeux. »
Son mari. 0ui. Léo avait oublié. Il s'assit à la table et nerveusement, il s'empara de la bague d'Azusa et la fit toujours à son tour entre ses doigts. Ils bavardèrent quelques minutes et Azusa sortit tout à coup des billets d'avion, en disant dans un murmure :
« Quand j'ai su que je te verrai, j'ai pris des billets pour qu'on s'en aille tout les deux. 0n s'échapperai comme deux amants ... »
Que répondre à ça à part un silence de plomb. Léo dévisageait la jeune femme avec un étonnement & une crainte non feinte. Et son mari ? Et l'argent ? Et tout, et tout. Et l'aimait-il encore au fond ?
Ses reflexions furent interrompues par un appel d'Emma, sanglotante comme une hystérique qui lui demandait de le rejoindre à l'hôpital. Léo ne réfléchit pas, s'excusa auprès d'Azusa, lui donna un baiser délicat sur la joue et s'en alla en courant, embarquant maloncontreusement la bague avec lui.


FIN DU FLASH-BACK.

Cette qu'il gardait toujours à une chaîne à présent. Il voulait faire durer ses souvenirs, surtout celui de cette amitié indestructible, que l'on ne rencontre qu'une fois dans sa vie qu'il avait vécu cette nuit là. Il sortit la chaîne en argent de son tee-shirt marine usé et l'observa avec un regard amer et nostalgique.
La reverrai-il un jour ? Peu importe, il avait ses deux amis.

Comme d'habitude, Will ne mangeait pas & buvait simplement un thé au lait. Allez savoir, manger à l'heure des repas n'interressait pas Monsieur Martins.
Si Léo semblait encore enfermé dans sa bulle hermétique au méchant monde dans lequel il croit vivre, et si Emma regardait chaques élèves avec une angoisse déraisonnable. Will lui était calme et souriait avec froideur. Son stoïcisme et son cynisme s'étaient dupliqués depuis son séjour à Paris.

FLASH-BACK.

'' C'est quand on manque de mourir qu'on se raccroche encore plus au fil fragile qui nous tient encore à la vie. Peu importe qu'on sache qu'il va bientôt se briser ; et encore plus vite. ''

Nogare ne lui convenait plus. Il ne supportait plus être un mouton-élève, il n'arrivait plus à aimer Bridget. Il devait partir, Will détestait suffoquer. Il était un homme libre.
C'est pour que lorsqu'Emma quitta Nogare, il se joignit à elle. Puis Léo les rejoint. Ce crétin l'avait d'abord gêné mais il avait appris à le connaître et à l'aimer en tant qu'ami. Très bon ami.

Toutes les nuits, après avoir dormi dans le même lit qu'Emma et Léo, car Emma ressentait ce besoin de se blottir entre eux, Will faisait la fête. A s'en rendre malade. A boire, fumer, prendre de la drogue. La débâcle mais Will voulait pousser son corps au maximum qu'il pouvait. Ce soir-là, ça arrivait. Il avait bu et pris, il ne savait trop quoi mais en tout cas assez pour que subitement son coeur, son coeur malade et fragile, s'arrête de battre. Brutalement. Il tomba par terre ...
Il passa quelques heures dans le coma et quand il se reveilla, Emma dormait à moitié sur un fauteuil en pleurnichant comme d'habitude mais cette fois, ça lui fit encore plus mal car Will savait qu'elle pleurait pour lui. Léo, quant à lui, était assis près de son lit, l'air calme et optimiste comme il était souvent et lorsque Will ouvrit les yeux, le jeune espagnol, lui attrapa les mains et lui sourit avant d'appeler Emma qui se rua sur lui en le couvrant de baisers.

FIN FLASH-BACK

Will regarda son bracelet qu'il avait eu à l'hôpital, marqué d'un « William Martins » qui lui rappelait sans cesse ce jour-là. Étrangement, ce fut le plus beau jour de sa vie. Certes celui où il failli mourir mais celui où il s'était sentie le plus aimé. Il avait accepté enfin, de laisser ses principes de loup solitaire de côté pour accueillir dans sa vie deux vrais amis « Le bonheur n'est possible que si il est partagé ». Il l'avait enfin compris.

Will avait remarqué Bridget depuis longtemps. Comment ne pouvait-il pas la remarquer ? Dès qu'elle était dans une salle, il pouvait avoir les yeux bandés qu'il aurait sentie sa présence. C'est pourquoi il suivit la jeune fille du regard jusqu'à ce qu'elle vienne vers lui.
Son coeur s'emballa. Elle la toucha et Will s'accorda 2 secondes pour se laisser aller à la chaleur humaine, amoureuse et délicieuse de Bridget. Mais il se ressaisit aussitôt et sourit, en chuchottant :

- Bonjour Bridget. Tu vas bien ?

Will savait que cette question était de trop. Il se tourna vers Emma, cette dernière offra seulement son beau sourire de poupée brisée à Bridget et Nolan et remit sa sucette dans sa bouche. Will se pencha pour donner un coup de poing gentil dans l'épaule de Léo qui rêvait toujours et qui n'avait rien remarqué.

- Hé, la belle aux bois dormants ! Reveille-toi. Y a ton amoureux ...

0ui, Léo avait tout raconté à Will par rapport à Nolan. Will le chariait gentimment mais à la grande surprise du jeune espagnol, Will ne l'avait pas jugé, juste écouté se confier un peu et lui avait dit deux ou trois trucs.

Léo s'empourpra, voulut répliquer quelque chose à Will, sur le même ton moqueur, mais rien ne lui venait. La timidité devait le tétaniser. 0u non ... C'était toujours comme ça avec Will. Léo n'arrivait jamais à répliquer quelque chose de cohérent. D'ailleurs, Will affichait ce fichu sourire victorieux qu'il avait dès qu'il mettait Léo mal à l'aise. Léo grogna doucement mais au fond ça l'amusait. Puis , il sourit à Bridget et regarda Nolan. Il rougit de plus belle.

Tu m'as manqué. Souffla t'il, inconsciemment. Au moins sa maladresse verbale n'avait pas disparu.

Emma se sentait soudain gênée comme jamais. Des amoureux se retrouvaient, et elle, évidemment personne pour accourir la voir en lui disant des mots d'amour. C'était un tableau touchant, mais elle était encore sur la touche. Elle détestait ce sentiment ... Elle était soudain jalouse des ses amis.
Emma croqua dans sa sucette et posa le baton sur la table.

Je vais y aller. A plus tard.

Will attrapa doucement Bridget par le bras, de son geste félin et gracieux. Il connaissait Emma, si elle voulait partir, il fallait la laisser partir. De toute manière, il comprenait que son amie soit mal à l'aise. La moindre démonstration d'amour rendait Emma terriblement malheureuse.

- Laisse la partir, elle va retourner dans son dortoir et retrouver ses sous-fifres en jupes. C'était une invitation pour qu'Emma n'aille pas s'enfermer seul Dieu seul sait où. Je t'invite à manger ailleurs, Bee, ça te dit ?

Emma sourit à Will, reconnaissante. C'est vrai qu'elle ne voulait pas voir des larmes de joie parce que Nolan et Bridget retrouvaient leur amoureux qu'ils avaient cru perdus.
Pour elle, personne ne venait lui dire qu'elle lui avait manqué, qu'il l'aimait, qu'il avait cru qu'elle était morte. 0h, peut-être qu'elle aurait dû mourir finalement.
Emma adressa un signe d'au revoir à tout le monde et s'eclipsa.

Ne t'en fais pas pour elle. Chuchota Will, qui avait tout à fait compris le désarroi de Bridget face au comportement d'Emma. 0n s'habitue. Quant à toi Léo, bouge-toi. Ajouta t'il à son ami en se levant. Bon allez, on y va et on va manger où t'as envie. Moi je m'en fiche.

Alors fonce mon bichon. Ricanna Will à l'adresse de Léo qui poussait des soupirs à la chaîne. Il se leva, à son tour et sortie. 0k pour une pizzéria. Accepta le jeune homme qui n'était pourtant pas un grand fan de pizza. Si ça te fait plaisir.

( Tu ouvres, Naamour ? Au fait, quel bel avatar ! I'm fuckin' in love =D )

Léo soupira. Il n'était pas prêt à affronter Nolan mais bon maintenant qu'il s'était fait lâché par Will et Emma ( Quoiqu'elle traînait encore dans la Grande Salle à discuter ), il avait qu'à aller s'occuper à se répendre en excuses auprès de Nolan.
Il se leva et s'étira. Pff ... Il embarqua une autre part de tarte aux myrtilles au passage et quitta la Grande Salle. Il s'arrêta tout de même face à Lily et lui sourit :

Salut Lily. 0n se voit plus tard. Bye.

Comment devenir une personne courant d'air ? Il fallait demander à Léo, il en était devenu un expert. Il sortit vraiment la pièce, picorant les myrtilles de sa tarte et se dirigea vers le cimetière.
Ca risquait d'être prometteur. Hm ...

Emma discutait sans grande conviction avec deux filles de Nogare. Bah, qui elles étaient celles là déjà ? Aucune idée. Peu importe. Emma leur adressa un sourire poli et d'excuse, et s'eclipsa pendant qu'il était encore temps.
Et, elle tomba nez à nez avec Lily. Malgré un long moment de surprise, Emma esquissa toutefois un sourire.

Bonjour.

0ui. Plus d'un mois. Médita Emma. Elle marqua une pause pensive puis sourit. Ca va ?

Eh bien, je crois oui. Répondit Emma avec un sourire.