Quand le vin est tiré il faut le boire (Léo que j'aime !)

Léo ferma les yeux, comme pour ravaler quelque chose qui allait sortir. Il ne savait pas trop quoi mais ça le zénifier de clore les paupières et de se fermer à toute pensées. Puis, il rouvrit ses prunelles bleus et repoussant gentimment Helena. Il n'était soudain plus d'humeur à quoi que ce soit. Il ne trouvait plus ça ni amoureux, ni romantique. Il ne comprenait pas pourquoi, elle lui parlait de Mélanie. Il ramassa son tee-shirt.

A l'évidence, non. Je t'aime et je n'ai pas d'autre mot dans mon vocabulaire pour te le dire. Je vais nous chercher quelque chose à manger. Répondit-il en quittant la chambre.

La porte se referma et Léo descendit les escaliers avec une lenteur exagérée. Mélanie venait de lui pourrir sa belle soirée avec Helena et là, il regrettait vraiment d'avoir de nouveau succombé à cette belle brune. Tout était trop compliqué dans ses histoires de coeurs.

Et il la laissa là à moitié nu dans cette foutue chambre d'hotel, qu'elle commençait à détester, elle retint tout d'un coup l'envie de se mettre en boule et de pleurer. Pourquoi fallait-il qu'elle gachat toujours tout ? Ne pouvait elle pas simplement se la fermer ? Elle en était sur maintenant, Léo ne voudrait plus d'elle, ni ce soir ni jamais dans sa vie. Aussitot que ses pensées la traversérent, les larmes affluérent doucement à ses yeux et coulérent sur ses joues peche. Elles coulaient lentement et avec retenus, comme pour ne pas creuser son visage de porcelaine et rougirent ses yeux printemps. Elle se leva et se dirigea vers la fênetre qui menait au balcon de la chambre, sans prendre la peine de se couvrir, elle l'ouvrit et laissa le vent frais envahir la piéce et rencontrer sa peau nus. Le contraste si brutal entre la fiévre qui s'emparait d'elle à l'instant et le froid glacial qu'elle connaissait maintenant, la ferrait surment mourrir demain mais elle s'en contre fichait, tout ce qu'elle voulait s'était l'aimer, vous comprenez ?

Leo remonta les marches, nettemment plus vite qu'à l'aller. Il culpabilisait maintenant, il se trouvait méchant avec Helena et regrettait de lui avoir certainement fait de la peine. Il tenait un bol, joliment décoré, rempli de cerise. Il adorait ça. Il ouvrit la porte de la chambre et crut, sérieusement, qu'il allait se taper la tête contre le mur lorsqu'il vit Helena plantée devant cette fenêtre ouverte. Idiot, idiot ... S'insulta t'il, intérieurement. Léo posa le bol, au centre du lit et arriva derrière Helena. Il glissa sa main dans la sienne et embrassa son épaule nue.

Pardon, ma princesse. Tu me pardonnes, dis ? Pardon.

Le jeune homme l'espérait. Il l'entraîna jusqu'au lit, ouvrit les draps et força gentimment Helena à s'y allonger pendant qu'il la rejoignait, en contournant le lit. Il ramena la couette au dessus de leur terre, en ayant pris le soin d'amener le bol de cerises. Il la tenait fermement contre lui. Il ne voulait plus qu'elle pleure à cause de lui.

Helena se laissa amener et faire par Léo mais elle n'en resta pas moins enfermée dans son muthisme quelques instant... Elle s'était enfermée dans son coeur, le seul endroit où elle était en sécurité et paradoxalement cet endroit était remplit de lui, et de l'amour qu'elle ressentait... Elle était si faible face à lui, il pouvait tout lui demander, tout lui faire , elle accepterait sans conditions ni craintes. Parfois quand elle se retrouvait seule avec elle même, elle s'effrayait de cette éprise qu'il avait sur elle mais quand comme en ce moment elle était avec lui, elle trouvait que c'était la plus merveilleuse des choses, car avec lui elle n'avait pas besoin d'être orgueilleuse ou forte, elle était faible et tranquille.
Une fois la couette rabattus sur son corps qui commençait lentement à se rechauffer, elle se colla à lui; elle avait tellement froid quand il était loin... passant ses bras autour de son cou et glissant une de ses fines jambes entre les siennes.
Elle acquiesa. Bien sur qu'elle lui pardonnait, ne comprenait-il pas qu'elle lui pardonnerait tout ? Elle ne put que répondre trois malheureux mots qui voulaient pourtant tout dire.

Je t'aime.

Elle se serra encore un peu plus, s'aggripant de toute ses forçes.

Je t'aime. Toi et tu ce que tu es, fais, ou penses. Tu comprends ? Jamais je ne pourrais t'en vouloir, je t'aime plus que moi pour sa.

Léo était un peu décontenancé face au comportement d'Helena. Et inquiet. Mais il n'en fit rien, il ne voulait pas qu'elle pleure de nouveau, ça lui faisait trop mal. Surtout que là, il souffrait suffisament de voir à quel point, il était entrain de brisé par ses bêtises puériles une fille parfaite. Trop parfaite pour lui et il ne la méritait pas. A ses pensées affolantes, il étreint à son tour Helena avec plus de force, prenant soin à ne pas lui faire mal.

Je te promet que j'essaierai de faire en sorte que tu n'es jamais à me pardonner puisque je serai irréprochable.

Léo sourit. Bien sûr, pour l'instant, c'était un peu mal barré mais il essaierait de trouver une solution pour Mélanie. Après tout, si il réfléchissait bien, le truc qu'il y avait entre eux ne les mènerait nul part.

Tu aimes les cerises ?

[ Bonne nuit Smile

A samedi ! ]

Helena voulait tellement le croire, elle en avait tant besoin pour vider son coeur de toute la noirceur que le chagrin avait remplit mais elle n'y arrivait pas et surtout ne le pouvait pas... Elle savait qu'elle n'était pas celle que Léo méritait, elle n'était qu'elle et cela n'était pas suffisant. Mais comme elle se l'était promis, elle penserait à tout sa et serait triste plutard, elle voulait que cette nuit, qu'elle se figurait comme la derniére avec lui soit le plus parfaite possible, il serait bien tant de pleurer une fois qu'il serait partit..... Elle acquiesa de la tête avec un sourire.

Mon fruit préféré avec la framboise.

Elle aimait tout les fruits rouges par définition, les trouvant plus beau que les autres et puis comment ne pas aimer les cerises dans ces conditions.

Oh ! Léo s'agita quelque peu. Je peux aller t'en chercher si tu veux !

Il y en avait en plus des framboises. Mais quand l'assistant du cuisinier lui avait proposé des fruits, il avait choisi la cerise, son préféré. Il en prit une, d'ailleurs, et elles était délicieusement sucrées.

En plus, elles sont avec un coulis de chocolat. Renchérit le jeune homme en embrassant sa chérie sur le front. Alors ?

Alors il ne manque plus que mon tellement sexy petit ami m'en donne une à croquer !

Répondit-elle avec un sourire malicieux en jouant distraitement avec les cheveux de Léo qui avoisinaient sa nuque. Elle sourit et plongea son regard dans le sien.

Okay, je vais chercher tout ça. Dit Léo avec un grand sourire. Il s'extirpa du lit et trébucha sur une chaussure à Helena. Il grogna, se redressa en se frottant le coude. Humf, Marmonna t'il. Je vais bien. Il avait l'habitude de se casser la figure. Il agita la main pendant qu'il s'éloigner. Je reviens avec tes framboises, ma princesse en chocolat.

Et la porte se referma et on put de nouveau entendre un nouveau bruit sourd suivit d'un terrible blasphème prononcé en espagnol. Il avait certainement du tomber dans les escaliers.

Helena s'inquieta du bruit qu'elle entendit, puis se mit à rire en l'imaginant les quatres fers en l'air (selon l'expression consacrée n'est ce pas !), puis elle se pelota dans les couvertures. S'imaginant la tête désabrobatrice que prendrait Emma si elle voyait la tournure que prenait les choses, mais tant pis, tout les chemins menaient tout de même à Rome.

Oui, Léo était bel et bien tomber dans les escaliers. Tout ça parce qu'il avait oublié de renfiler ses chaussures et était dangeureusement descendu en chaussettes susr les marches en marbre glissantes. Il descendit deux marches sur les fesses, jusqu'à ce qu'il est l'instinc de s'accrocher à la rampe. Puis, il claudiqua jusqu'aux cuisine, prit les framboises et remonta.

Et voilà. Voilà. Annonça Léo, guilleret, en entrant dans la chambre.

Helena sauta de son lit et accurut voir dans quel état il était, heureusement il semblait intact. Elle sourit doucement et l'embrassa sur la tempe, puis demanda en rigolant légerment.

Tu ne t'es pas fait mal ?

Quoi ? Tu m'as entendu me casser la gueule depuis ici ? S'écria Léo.Qui d'autre avait entendu alors ? Il rougit. Oui, ça va. J'aurai probablement un bleu ou deux. Tiens tes framboises. Avec du chocolat noir.

Helena hocha oui de la tête.

Je te ferrais des bisous magiques, ils te gériront !

Proposa t'elle avec un air malicieux en attrapant les frambroises et en les amenants à côté des cerises, c'est à dire sur le lit. Une fois ceci fait elle se jetta à côté, les fesses en l'air, la tête posé sur ses mains paumes ouvertes, regardant Léo comme si c'était un bonhomme en chocolat géant.

Tu viens ?

( Alors qu'est ce qu'on fait ? On continue ce sujet malgré ce qu'il s'est passé dans le dortoir ? Ou pas ? )

( On peut continuer, de toute façon ils n'iront pas jusq'au bout, Helena va bloquer lol)

( Eukay =) Bon je le ferai demain. Je vais bientôt aller au dodo )

( J'ai mis 1o mn à visualiser la scène xD )

Léo se mit à rire et jeta à côté d'elle, rebondissement deux fois sur le lit. Il rigola un peu plus sous cet effet. La tête tourné vers Helena, il resta dans un silence solennel et amoureux pour l'observer. Là, il était merveilleusement bien à la regarder manger ses framboises au chocolat en petite tenue.

[Mdr ! J'ai mis autant de temps à l'imaginer lol ]

Tout en mangeant ses framboises Helena réfléchissait, était-il judicieux de faire l'amour maintenant dans un tel contexte ? Un pari, une vengeance sa n'avait rien avoir avec le don de soit, le partage, l'amour... Elle regarda du coup de l'oeil Léo en lui présentant devant la bouche une cerise enrobée de chocolat.

Léo tu m'en voudrais si je te dis que je ne suis pas prete ?

Je n'ai pas le chocolat, mon amour. Répondit Léo, déclinant avec son adorable sourire la cerise que lui offrait Helena. Oh ! S'écria t'il ensuite, rougissant. Il secoua la tête. Evidemment que non. Bien sûr que non. Tu ne devrais même pas me poser la question. Ca doit venir tout seul, ce genre de trucs et ne pas être programmé.

Je t'assure que j'en meurs d'envie mais je sais pas sa bloque comme même...

Se justifia t'elle avec un petit sourire désolé.

Mais... Bredouilla Léo. Lui avait-il fait croire qu'il était en colère ? Je ne t'en veux pas. Tu n'as même pas besoin de te justifier. Il la prit contre lui. Mangeons de cerises et discutons. Ou chahutons, Proposa t'il en lui faisant des chatouilles. Comme tu préfères.

Helena acquiesa de la tête avec un petit sourire en l'embrassant sur la tempe, ravie qu'il ne soye ni en colére ni déçue.

Oh oui ! On fait une bataille de polochon ?!

Demanda helena comme une enfant, et oui avec son petit ami dans une magnifique chambre d'hotel elle ne pensait qu'un se battre avec des oreillers qui devaient surment coùter la peau des fesses et rigoler... Paradoxal ? Non Hélénien.

» Je t'offre à boire ! :]
» Boire pour oublier?
» Viens boire un ptit coup
» Il faut travailler.
» Il faut s'avoir s'accepter