Dimanche 19h [libre]

Le paysage défille très rapidement devant mes yeux, je le connais par coeur, normal c'est le même chemin que je fais le mercredi, samedi & dimanche. Toujours à la même heures, toujours avec les mêmes personne à mes côtés. Car là je suis dans le train, la table devant me sert pour poser mes coudes, afin de soutenir mes bras qui soutenaient ma tête. Je fixe le paysage , même si je le connais par coeur. Je sais aussi, que des personnes me regardes, ils sont soucieux, mais ne posent plus de questions depuis longtemps. Je les comprend finalement, même si mes cheveux blond, sont éclattant & sans faille, mes yeux sont mort, sans expression, mes mains sont plienne de sang, de croute, et parfois de pic en bois. Pourquoi des pics de bois ? Simple en frappant très longtemps contre les portes principal d'un hosto en bois, à force le bois entre dans la peau.
Le train rallentie, les railles se plaignent par le train qui freine sont poids qui double dessus. J'attend un peu, tout le monde ce presse pour sortir, moi j'attend afin de ne pas être bousculer. Je regarde ma montre, il est 19h. Le train s'arrête, tout le monde se lèvent, & se bouscule. Une fois le train vide, je me lève lasse de ma journée où mon combat n'a encore rien donner. Je descend du train doucement, je me dis que je n'ai pas envie de peuser encore sur le coeur de mes frères. Alors je décide tout simplement de m'assoire sur un des bancs en dehord de la gare. Je croise les jambes, et je mets mes lunettes de soleil. Je cache mes mains dans des gants. Je cache ainsi, les aspects qui prouvent que ne suis qu'une coquille vide. & j'attend, que le temps passe.

Manuel se baladait dans les rues de Nogares, les mains enfonçés dans les poches de son jean brut, la tête légerment rentré entre ses épaules, pour protéger son menton de couleur mate dans l'épais col roulée de son pull blanc en laine, l'hiver n'était pas encore là mais l'autonme était rigoureux déjà et un petit vent balayait la place,d 'ailleurs, les rues n'étaient pas aussi pleine que d'habitude, et les arbres s'étaient parés de belles couleurs orangés, rouges. Manuel n'aimait pas l'automne, ni le froid, aussi se dirigeait-il en direction de la gare, non pour partir, non jamais il ne laisserait Gloria seule ici, malgré son mal du pays, mais parce que justement, en regardant les trains, il se rappelerait des jeux qu'ils avaient enfant sur la vieille voie ferrée de Manille.

Il approcha d'un banc, une blonde au regards vagues semblait attendre quelqu'un ou quelque chose, il n'y préta pas plus attention, s'asseyant, et lui aussi attendant, quoi ? Le temps.

Je regarde les trains passé, sans vraiment réagir, les gens passent autour de moi, comme si pour eux le temps accéléré & le mien ralentissait. Je crois que je n'existes plus. Oui c'est ça, ils vivent je meurs. Je ne soupire pas, je respire car mon corps à un système respiratoire qui fonctionne tout seul. Mon coeur bat pas parce que je lui demande mais parce que pour lui c'est systématique. Je suis une machine. Qui ne vit que lorsqu'elle frappe contre les murs de l'hôpital. Je cligne des yeux car c'est un tic de naissance. Je repond dans le vide. Qu'est ce que j'attend ici ? Rien, le temps. Je ressens un poid à côté de moi, le banc craque un peu. Je tourne doucement ma tête de blonde, et regarde le jeune homme à côté de moi à travers mes lunettes. Je voudrais dire quelque chose, mais je ne sais même plus quels mots il faut utilisé pour commencer une conversation. Alors je détourne de nouveau la tête, regarde les trains qui viennent & qui partent, j'écoutes ma respiration que je ne controle pas, j'entend mon coeur qui ne m'obéis pas. J'attend, le temps.

Manuel se mit à chanter doucement et de maniére suave une chanson de chez lui, elle parlait d'un jeune homme égaré qui appelait au vent le retour de celle qu'il aimait, sa terre, sa vie, son esprit, il chanter pour personne, seulement au bon souvenir de sa patrie. Manuel était de ses garçons doués pour la musique, possédant une voix chaude et enjoleuse, il était également doué à la guitare et au piano, instruments qu'il pratiquait de maniére innée, quand la chanson prit fin, il laissa planer le silence des trains et des passants anonymes, il regardait le ciel, comme y cherchant une promesse, mais quelle était-elle ?

Quand la blonde à côté de lui tourna la tête, semblant vouloir lui parler, il la reconnut, Lily Evri, Gloria le lui avait parlé de sa rencontre avec cette fille... mais malgré ses devoirs, il n'avait pas envie pour une fois d'agir.

Cela vous gênes t'il si je restes ici ? J'aime regarder passer les trains, voir la foule...

La chanson pourrait me donner envie de pleurer, la voix qu'il met dedans, on dirait moi, quand je tenais encore mon groupe de musique, avec Elia, Andréas et Nate. Je me demande comment je fais pour me rappeller d'une chose aussi loin, et pourtant cela me fait un chaud dans la poitrine, comme un soulagement du moment. J'écoute discretement, je ressens quelque chose vibré en moi, et quand la musique s'éffondre, plus rien, un battement, une inspiration , un battement, une expiration. Je regarde de nouveau la foule qui nous entoure, à croire que ce jeune homme entre dans ma bulle -je suis pas sur la même onde que tout le monde, les trains & la foule vont au moins dix fois plus vite que moi -. Je ne sursaute pas quand il m'intéroge. Je le regarde de nouveau à travers mes lunettes de soleil. je sais qu'il est mal polie de regarder les gens ainsi, surtout avec des lunettes de soleil, mais je ne veux pas qu'on regarde mes yeux.

Non tu ne me déranges pas ne me vouvoie pas, c'est la seule chose que je te demande, dis-je d'une voix qui me parrait normal, mais d'un côté si une personne me connaissant réelement serait là, elle se poserait sûrement des questions sur ma santé.

Pardon, je n'ai simplement pas l'habitude de tutoyer sans autorisation une personne que je ne connais pas... Répondit simplement Manuel avec un sourire gentil et avenant, qui fessait de lui un ange espagnol, il regarda encore un instant la jeune fille puis reporta son regard sur la foule, elle allait, venait valsant avec irrégularité au grés des minutes qui filaient.

Je te pardonne, dis-je d'une voix douce, qui ressemblait un peu à la mienne au part avant, du moins je crois, je penses. Je ne suis plus sure de grand chose de toute façon. Je regarde de nouveau la foule, qui passe, vient part, repasse, et change, toujours de nouveau visage, même si j'en connais une partie pour être passé au magasin de mes frères. puis je repense au jeune homme assie là à côté de moi, à sa chanson, et son accent qui s'échappe de sa voix. Une boule me monte au ventre, et je comprend qu'un peu de ma curiosité habituelle remonte un peu; tu n'est pas d'ici ? Demandais-je.

Cela s'entend donc tellement ? Questionna avec un sourire amical et une pointe d'humour Manuel. Une voix évoquant tout un soleil, tout un autre monde. Oui effectivement, je viens des Philipines, le pays me manque pour tout avouer. Il ne regardait plus la jeune fille, tout deux se contentaient d'observer les passants, comme un échapatoire sans doute au propre tumulte de leurs coeurs.

Je fixe une blonde, qui sert sa fille contre elle, la petite rie, sourit, regarde avec amour l'audlte qui la protège, étais-je comme ça avant avec Angélina ? Je ne sais pas, alors pour ne pas y pensé je regarde une autre personne. mais j'écoutes ce que me dis la personne à côté de moi. oui ça s'entend, la Philipine ? ... je m'arrête un peu, essaye de me la situer en vrain, je me dis que je devrais y aller un jour.

Dommage, je travail pourtant à passer inaperçu ! Répondit en réfléchissant Manuel, qui réellement n'aimait pas se faire remarquer, il préférait la discrétion à l'exubérance, qu'était plus du ressort de Glo'. C'est un beau pays, mise à part les attentats.

Non tu es très discret, c'est juste que tu es tombé sur une personne qui à vécut dans un monde de rapia, donc qui à apprit à observer les moindres détailles. Expliquais-je calmement, et remettant mieux mes lunettes sur le bout de mon nez. Je regarde le train qui s'arrête, une enfant tombe, sa mère vient la relever. Je crois que la mienne ne me fera plus jamais ça. Quand j'y repense, nos relations ce son dégarder quand elle à apprit que Gremort m'avait choisit. Beaucoup d'endroits sont détruit par les attentas malheureusement, les moldus & sorciers sont parfois inhumain.

Bien alors peut-être que tu aimeras les Philipines. Se contenta de répondre Manuel, le fait que ses parents soient mor dans un attentats le rendait assez rétisent à philosopher sur le sujet. Sa fait longtemps que tu es à Nogare ?

Je ne crois pas que les endroits résérvé aux personnes aux inhumains. M'attirent réelement. & oui aussi étrange sur le faite que je me trouve morte je n'arrivais toujours pas à aimer les endroits mort, la mort fait fuir aussi bien la vie, que la mort, si c'est pas ironique ça ? Je le regarde un moment, ça fait un sacrée bout de temps oui ... dis-je d'un ton calme.